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  • Depuis les années 1970, le pourboire est inclus dans le prix au titre du service.
  • Cependant, la plupart des gens en donnent un au restaurant ou lorsqu’ils paient un service.
  • Les pourboires numériques sont toujours plus populaires et doivent parfois être déclarés fiscalement.
  • Vers la conclusion

Beaucoup de gens donnent un pourboire lorsque le service est bon au restaurant, chez le coiffeur ou lors d’un trajet en taxi. Les Suisses ne font pas exception, mais leurs règles en matière de pourboire, si. Dans la plupart des pays, donner un pourboire pour récompenser la qualité du travail est bien vu. Dans d’autres, au contraire, ce geste est considéré comme un faux pas. En Chine, il est même interdit au personnel de service d’accepter des pourboires, tandis qu’au Japon, de telles gratifications sont considérées comme impolies.

La Suisse a une toute autre approche, puisque depuis 1974, la notion de «service compris» implique pour les clients que le service est déjà inclus dans la rémunération du personnel. Pour les employeurs, cela signifie qu’ils doivent payer à leurs employés le salaire minimum convenu et ne peuvent pas prétendre à ce que le salaire soit complété par les pourboires volontaires des clients. La réglementation a été consignée dans la convention collective nationale de travail pour l’hôtellerie-restauration suisses qui est encore en vigueur aujourd’hui. Pourtant, malgré cette réglementation, nombreux sont les Suissesses et les Suisses à continuer de donner des pourboires.

Bon à savoir: «Les pourboires ont-ils vraiment été supprimés?»

On entend souvent dire que les pourboires ont été supprimés avec la convention collective de 1974. Ce n’est pas vrai. La réglementation veille uniquement à ce que les employés de la restauration ne dépendent plus des pourboires pour atteindre le salaire minimum. La règle vaut également pour d’autres services tels que les courses en taxi, le service hôtelier ou les coiffeurs.

Ainsi, si vous donnez un pourboire en signe d’appréciation, cela n’est pas considéré comme un «tip» (anglais pour pourboire), mais comme un «overtip», c’est-à-dire un pourboire supplémentaire.

Quels sont les usages en matière de pourboire en Suisse

Les sondages montrent clairement que les Suissesses et les Suisses donnent volontiers des pourboires même sans obligation expresse. Une enquête a révélé que 84,9% des clients laissaient un pourboire au restaurant en 2022. De nombreuses personnes souhaitent ainsi exprimer leur satisfaction quant au service. D’autres donnent volontiers parce que c’est une tradition ou parce qu’ils estiment que le revenu du personnel de service est plutôt bas.

La culture des pourboires dépendrait des régions du pays. De plus, le montant varie souvent considérablement selon les situations. En général, le pourboire donné est d’environ 10%. Une autre habitude en vigueur consiste à arrondir au montant supérieur. Le choix de la méthode dépend surtout de règles sociales tacites.

Payer en espèces ou par carte: quel est le mieux?

Traditionnellement, les pourboires sont encore souvent remis en espèces. On est ainsi plus sûr que l’argent va bien au personnel de service. Pourtant le paiement par carte est de plus en plus fréquent, y compris pour le pourboire. De nombreux lecteurs de cartes incluent déjà une étape supplémentaire pour ajouter un pourboire. Si cela n’est pas le cas, vous pouvez soit indiquer que vous souhaitez payer plus, soit remettre le pourboire en espèces.

Le pourboire numérique est parfois imposable

Un pourboire remis en espèces est, à proprement parler, de l’argent non déclaré. Vous payez le service au personnel, qui n’a pas à le consigner ou à le déclarer fiscalement. Jusqu’à présent, les employeurs ne devaient pas non plus comptabiliser ces montants. Les paiements étaient donc exempts d’impôts et n’alourdissaient pas les charges de l’entreprise pour le personnel de service.

Avec le paiement numérique, le pourboire est désormais consigné et laisse une trace dans la comptabilité. Selon l’administration fiscale de Zurich, les pourboires doivent être imposés s’ils représentent une part importante du salaire. Le seuil est actuellement de 10%. Il est toutefois difficile de vérifier s’il est atteint avec des pourboires en espèces. Seuls les paiements numériques le permettent.

Le résultat est le suivant: de nombreux employés qui reçoivent des pourboires numériquement perçoivent dans un premier temps moins de revenus, car ceux-ci sont soumis à l’impôt. Cependant, à long terme, les impôts payés peuvent avoir une incidence positive, car l’augmentation du salaire global entraîne également une hausse des cotisations aux caisses de prévoyance et d’assurance, ce qui assure une meilleure retraite ou une meilleure couverture en cas de chômage, de maladie ou d’accident.

Conclusion

Depuis les années 1970, la reconnaissance financière des services est incluse dans le salaire. Cependant, nombreux sont les Suissesses et les Suisses à donner un pourboire supplémentaire. On retiendra qu’il vaut mieux ne pas donner de pourboire du tout que de laisser un montant insignifiant. En général, vous devriez choisir de donner au moins 10% du montant de la facture ou d’arrondir au franc supérieur. En suivant ces règles tacites, vous vous ferez apprécier du personnel.

Bon à savoir

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